L’Assemblée générale d’ICC France du 30 juin a renouvelé sa confiance à Philippe Varin comme Président, alors qu’il vient d’être élu premier Vice-Président d’ICC.
Par ailleurs, l’Assemblée s’est réjoui que Marie-Christine Oghly (CCI Paris Ile de France) accède à la Vice-Présidence de la World Chambers Federation.
Philipe Varin a insisté sur le contexte très chahuté du commerce international : « Les entreprises ont un rôle essentiel à jouer afin de proposer des solutions permettant de réduire le nouveau désordre économique mondial, fait de fragmentation, de disruptions, et de montée du protectionnisme ».
Les cinq priorités d’ICC France pour 2021 et 2022 sont
- – Commerce et climat,
- – Digitalisation du commerce international,
- – Promotion de l’arbitrage et des modes alternatifs de règlement des différends,
- – Régulation de la mondialisation,
- – Responsabilité, conformité et anticorruption.
Ces priorités ont donné lieu à de nombreuses initiatives en France qu’il s’agisse de conseils aux entreprises sur les règles Incoterms® à retenir dans leurs opérations avec le Royaume-Uni, de la sensibilisation à l’arbitrage des ETI, ou des réflexions sur des principes de taxation du carbone, des side events et contributions sur des sujets d’actualité (COP 26, OMC, OCDE).
Le Livre blanc sur la défis et opportunités de la digitalisation du commerce international a été élaboré par une Task Force animée par Axelle Lemaire. Il couvre les activités du trade finance, de la douane et de la logistique et dresse l’inventaire des outils et procédures déjà digitalisés, et des obstacles qui freinent leur diffusion. Il formule des recommandations à l’attention des entreprises, du législateur français et des organisations internationales afin d’accélérer ce mouvement.
Franck Riester, Ministre délégué chargé du commerce extérieur et de l’attractivité a partagé avec un auditoire de 100 personnes, les leviers de la conquête des marchés. «Notre déploiement à l’international passe par le commerce des biens mais aussi par celui des services, ainsi que les revenus des investissements français à l’étranger. » Il a montré comment la transition énergétique permettait de réduire la dépendance aux importations d’hydrocarbures et a mis en lumière les effets sur la balance commerciale des projets de réindustrialisation. Il a acté, à l’heure de la fin de la Présidence française de l’UE « le changement de paradigme d’une Europe moins naïve qui a trouvé un équilibre entre l’ouverture des marchés et la lutte contre les pratiques commerciales déloyales. » Il s’est déclaré prêt à examiner les suggestions du Livre blanc d’ICC France car il est favorable aux propositions de simplification des formalités du commerce extérieur.